Poéme attribué à l'imam Shafi'i
Remets-toi s'en à Allah, car si tu as été imprévoyant
Il te viendra avec la subsistance par là où tu ne l'attends
Craindrais-tu la pauvreté, quand Il est le Pourvoyeur incessant
IL a certes nourrit l'oiseau et le poisson dans l'océan
IL a certes nourrit l'oiseau et le poisson dans l'océan
Si la nourriture s'obtenait par la force uniquement
L'oisillon ne pourrait manger prés du vautour un instant
L'oisillon ne pourrait manger prés du vautour un instant
Tu quittes déjà ce bas monde sans que tu en sois conscient
Si la nuit te couvre, seras-tu encore au jour montant?
Si la nuit te couvre, seras-tu encore au jour montant?
D'ailleurs combien de bien portants sont morts sans mal apparent
Combien de malades, un moment d'éternité, survécurent pourtant
Combien de malades, un moment d'éternité, survécurent pourtant
Combien de jeunes se sont couchés puis réveillés souriants
Et dans l'invisible, à leur insu, leur linceul se tissant
Et dans l'invisible, à leur insu, leur linceul se tissant
Quand bien même un homme vivrait mille et plus de deux milles ans
Un jour ou l'autre, vers la tombe, il ira inéluctablement...
Un jour ou l'autre, vers la tombe, il ira inéluctablement...